Quelle éducation pour une réappropriation émancipatrice du droit ?



La question du droit et des droits est trop souvent perçue de manière négative (répression, contrôle, exclusion par le droit). Trop souvent, on subit le droit. Cette constatation est de plus en plus vraie en France où les droits sont peut-être de moins en moins nombreux et de plus en plus inaccessibles.


Toutefois, le droit n’est pas un outil réservé aux experts juristes. On a tout intérêt à le connaître, à le comprendre pour le faire valoir quand il existe, le faire évoluer quand il n’existe pas pour devenir acteur de droit. Devenir acteur de droit est un enjeu important car aujourd’hui, les politiques d’accès au droit sont essentiellement tournées vers la consommation du droit : on va voir un professionnel du droit et on résout son problème individuel.

Mais pourtant, derrière le droit, il y a toujours un rapport de force collectif qu’on n’est pas en mesure de faire évoluer. Le consumérisme ambiant souligne la difficulté d’être autonome par rapport à ses propres droits. Pour pallier à cela, l’éducation populaire a un rôle fondamental à jouer. C’est précisément ce que nous explique Vito Marinese, Docteur en droit et chargé d’enseigenement à l’université Paris X Nanterre, dans son article "Quelle éducation pour une réappropriation émancipatrice du droit ?"

A voir : la thèse de Vito Marinese sur "L’idéal législatif du Conseil Constitutionnel. Etudes sur les qualités de la loi".


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