Ce programme vise à faire connaître et valoriser un certain nombre de pratiques populaires de droit des Suds et des Nords qui se caractérisent par une véritable appropriation du droit par les populations au service de leur autonomie et leur développement. Elles recouvrent, comme indiquées précédemment, des mouvements collectifs d’utilisation et de revendication de droit(s), des formes de résolution pacifique et extra-judiciaire de conflits de proximité (médiation...), des modes d’organisations démocratiques communautaires, des actions para-juridiques de formation... L’analyse de ces pratiques montre que l’usage du droit comme outil d’autonomie et de développement favorise deux phénomènes :
Ainsi, au niveau local, en Afrique, en Amérique latine, en Asie mais aussi en Europe, les pratiques populaires de droit proposent et expérimentent de nouveaux modes de relations sociales, renvoient à des formes originales de solidarité, de responsabilité et d’organisation collectives pouvant, en elles-mêmes, constituer des objectifs à atteindre et des modèles à reproduire ou à adapter. A l’échelle de la planète, les pratiques populaires de droit invitent à des solidarités plus larges, notamment entre les Nords et les Suds, autour de valeurs humaines et d’une pédagogie d’action communes, qui, quelque soit le contexte, visent à faire des personnes des actrices de droit(s) à part entière, capables de faire apparaître leur point de vue, de revendiquer ce qu’elles veulent faire valoir dans la situation où elles se trouvent, de repérer leur capacité juridique, personnelle et collective, à agir et changer le cours des choses. Ce programme poursuit trois objectifs :
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